La start-up rhodanienne fondée par Alexandre Guilluy, Fabien-Kenzo Sato et Cyrielle Callot valorise les déchets alimentaires en compost pour l’agriculture.

Les déchets de cuisine, restes de table et produits périmés alimentaires représentent près de 30% de nos ordures. Le plus souvent ces déchets sont incinérés ou enfouis. Un procédé très polluant, que la loi Grenelle II vise à faire disparaître d’ici 2025.

La bonne formule

L’idée des Alchimistes : récupérer cette ressource auprès des particuliers, entreprises ou établissements publics pour produire localement un compost riche en nutriment, à même de régénérer les sols tout en favorisant le développement de l’agriculture biologique. Aujourd’hui, selon l’ONU, 40% des sols de la planète sont considérés comme « dégradés ». Or, nourrir les sols est l’un des leviers d’action les plus puissants pour capter le CO2 présent dans l’atmosphère et réduire les effets du réchauffement climatique. Pour contribuer à relever ce défi, la start-up met en place des micro-usines de retraitement de biodéchets, au plus près de la source. Plus d’une dizaine maillent aujourd’hui le territoire, et ce n’est que le début.

Transmutation accélérée

L’objectif des Alchimistes est de devenir un des leaders de la gestion des déchets alimentaires en France. En 2027, ils estimeront leur mission réussie si toutes les villes moyennes de France sont munies d’un de leur site de compostage, et si 300 000 tonnes de déchets alimentaires sont compostées par an, permettant la production de 50 000 tonnes de compost grâce à l’engagement de 7 millions de personnes. Un objectif ambitieux que cette levée de fond réalisée auprès d’Amundi Finance & Solidarité met aujourd’hui à la portée de la start-up. Les fonds serviront à « financer de nouvelles plateformes de compostage, recruter des talents pour renforcer nos équipes - plus de 800 recrutements sont prévus dans toute la France – et faire grandir le réseau d’entrepreneurs dans de nouveaux territoires », détaillent les Alchimistes.

AM

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