Alors que la réforme des retraites est prétendue indispensable, son timing interpelle. Il interroge à l’échelle du calendrier récent, comme il questionne du point de vue de l’Histoire. Cette réforme, mal écrite pour certains, mal vendue pour beaucoup, mal adoptée pour tous, signe une forme de consécration de la mondialisation dans une époque où le modèle affiche d'indiscutables limites.
Alors qu’un certain consensus devrait embrasser l’idée d’un dérèglement climatique, nous assistons à une incessante prise de conscience de sa réalité. Militants et phénomènes naturels nous alertent, mais l’engagement peine à surmonter le stade de simple constat.
La surconsommation, qui traduit un niveau de consommation triomphant des besoins normaux, a depuis quelques années son saint patron, le Black Friday, traditionnellement fêté le 25 novembre. Avant de se ruer dans une insignifiante chasse aux bonnes affaires, interrogeons-nous sur les enjeux d’une telle célébration.
Choc pétrolier, pandémie, crise énergétique… Les brèves bouffées d’air consenties à la planète ont systématiquement coïncidé avec des événements tragiques du point de vue de l’économie. Partout dans le monde, l’humanité fait face au défi de sa propre continuité. Pourtant, le profit continue d’en être son principal moteur, au point aujourd’hui de la percuter de plein fouet.
La violence, en plus d’être une forme de faiblesse selon Rocheteau, engendre la violence d’après Eschyle. En partant, évidemment, du principe qu’elle ne résout rien, comment est-elle devenue le moyen de la lutte contre le réchauffement climatique ?