Michel Kahan succède à Pierre Verzat à la tête de Syntec-Ingénierie. Élu à l’unanimité par le conseil d’administration, il présidera la fédération professionnelle de l’ingénierie pendant les deux prochaines années.
Polytechnicien, Ingénieur des Ponts et Chaussées, titulaire d’un Master of Science du Massachusetts Institute of Technology à Boston, Michel Kahan commence sa carrière au Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (aujourd’hui IFSTTAR), dans le cadre de son doctorat sur le « comportement sismique des ouvrages d’art ». Il poursuit ses activités au ministère de l’Équipement en qualité de chef de projet d’ouvrages d’art au Setra (aujourd’hui Cerema) de 1996 à 2000, puis à la DDE de La Réunion de 2000 à 2005, où il dirige le service des grands travaux. En 2005, il rejoint Setec, Groupe d’ingénierie indépendant, où il est d’abord directeur de projets industriels. En 2008, il retrouve la branche travaux publics du Groupe où il exerce les fonctions de directeur du développement et de l’innovation, puis de directeur général en juillet 2010. Fin 2013, il est nommé directeur général du Groupe Setec, puis président en octobre 2016, avec l’ambition de promouvoir la « belle ingénierie », technique, professionnelle, reconnue pour son expertise, sa capacité à mener les grands projets et à répondre aux enjeux essentiels de la planète, avec une âme « d’ingénieur et citoyen ». Il rejoint Syntec-Ingénierie en 2010, en tant que membre du bureau infrastructures. Il siège au Conseil d’Administration depuis 2014 et avait été élu vice-président “Stratégie et Climat” de Syntec-Ingénierie en novembre 2022.
Un programme ambitieux
Alors que la profession compte 80 000 entreprises, 315 000 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 52,8 milliards d’euros annuels en France, le nouveau président entend déployer un plan de transformation de l’ingénierie française, au regard des grandes transitions écologique, numérique et industrielle qui bouleversent notre société. « Tout au long de ma carrière, j’ai eu à cœur de promouvoir une ingénierie qui laisse une trace utile, intelligente et élégante dans le paysage, mais aussi et surtout celle qui a un impact positif sur notre société et notre planète. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que je poursuivrai dans cette voie au nom de la profession. L’une de mes priorités sera à ce titre de renforcer et mettre en lumière la contribution décisive de nos entreprises aux grandes transitions : climatique, numérique et industrielle, notamment. Pierre Verzat, à qui je succède, a impulsé au cours de ses deux mandats un dynamisme formidable et a apporté avec la charte de déontologie, les chartes climat et mixité, ainsi que la mise en place de notre raison d’être, des éléments structurants pour notre action. Au nom de toute la profession, je l’en remercie de tout cœur », a tenu à préciser le nouveau président du Syntec-Ingénierie.
AM
