Attendu que les pages Linkedin Bon Pote, Perle de greenwashing, Pour un réveil écologique, ou encore Malheurs Actuels cumulent plus de 400 000 abonnés et traquent, sans répit, le moindre échantillon d’écoblanchiment, grattent inlassablement chaque prospectus vert pour en découvrir la couleur cachée, une interrogation se présente, presque cruellement, à notre appréciation : peut-on encore greenwasher en paix ?
Contraindre TotalEnergies à respecter l’accord de Paris. Voilà ce qu’un collectif d’ONG et de collectivités demandent à la justice depuis trois ans. Mercredi 31 mai, au tribunal judiciaire de Paris, une première étape procédurale a été franchie avec l’audience de mise en état. L'occasion de s'interroger sur la recevabilité de l'action, sur la nécessité d’envoyer l’affaire à un juge du fond, et sur l'éventuelle adoption d'une mesure provisoire exceptionnelle.
La synthèse de la commission d’enquête sur la souveraineté et l’indépendance énergétique est édifiante. Au-delà du fiasco qu’elle révèle, elle ébauche les contours d’une nouvelle méthode d’évaluation des politiques publiques, et trace le chemin d’un new deal énergétique.
On a un impact, alors on agit. Ainsi pourrait être résumé l’engagement de Decathlon en matière de développement durable, engagement qui, s’il est perfectible, n’a pas attendu la prise de conscience générale de ces dernières années pour se matérialiser.
Alors qu’un énième rapport du Giec vient rappeler l’urgence de la transformation forte, résolue, radicale des politiques publiques et économiques vers l’atteinte de nos engagements climatiques, Emmanuel Macron s’entête dans une réforme d’un autre âge.